La tournure des évènements

     On avance, on avance …

     Samedi, pendant que Jean-Marie joue à l’armateur, en compagnie de François, Guy, Jacques, Vincent etc … certains se chargent d’assembler l’armature métallique du pôle technique… Les hommes ont des idées…

Irène s’agace : « Alors c’est un carré ? Un rectangle ? Plus long de ce côté-là ou de l’autre ?  » Mince ! On dirait un trapèze pour le moment !

Elisabeth évite de justesse une poutre verticale en chute libre…

Sylvie et Cécile portent, tiennent, soulèvent… Anne-marie et moi encourageons par l’observation … La structure est en place quand le chef revient : « Ah non ça déborde sur la partie réservée aux spectateurs, ça va pas ! Faut reculer et laisser de l’espace! »

Consternation ! Mais en deux temps trois mouvements, la palissade est découpée, sans endommagement des affiches, les cloisons du local sont poussées vers l’extérieur et ce qui y dépasse servira de billetterie !

Une bâche de protection imperméable et hop, on dirait une buvette … Enfin c’est ce qu’imaginent les matelots rentrant des essais de navigation …

Mais le chef s’énerve presque : « Non le débarquement c’est pas ça ! Recommencez, aidez-vous les uns les autres et entraînez-vous ! »… Plouf (grandiose balancement plongé arrière de Francis) et replouf ! Aïe il reste des orties !

Dimanche matin, les musiciens, en résidence depuis deux jours, nous enchantent, mais il faut garder du mystère … Eric reste bienveillant, même lorsque nous perdons le rythme et Christine note les bonnes paroles (cf rubrique)… La concentration rend les comédiens sérieux … L’après-midi, en costumes, c’est encore une autre ambiance ! Les trouvailles de Saint Saviol ont été mélangées par Hélène (costumière) avec d’autres éléments intemporels, le résultat est très réussi, on est ailleurs ! Je croise une femme inconnue, en tailleur, armée d’un revolver… mais où sont donc les vigiles ! Richard ne rate pas l’occasion de se moquer ! Je n’ai pas reconnu Irène ! Le spectacle nautique s’annonce prometteur, et l’histoire émouvante, elle nous prend aux tripes, même en connaissant le texte, on en mesure à chaque fois un peu plus la force, et elle nous secoue…Le filage se poursuit en entier, sans pluie, la « conduite à tenir » nous a vraiment aidés, merci Hélène et Christine, qui n’ont pas seulement cherché Albert ! Debriefing … Y a encore du boulot mais ça prend tournure ! C’est vraiment une belle aventure !

                                                     Mary Kang

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