Rêve ou réalité

Rêver les yeux ouverts et les yeux fermés…évasion gratuite, tapis volant pour rejoindre un nuage rose… Sans Dif Ficulté…ça décolle …Je raconte à Jean-Marie… « Ecris le ! »…

Tout d’abord un décor d’opérette : un casino blanc au bord d’un lac, une pagode pas loin, des réverbères autour, un petit pont, des bancs, et deux rochers : sur l’un Pascaline, magnifique, fait voltiger sa robe rouge, sur l’autre Véronique, vénitienne, s’enflamme de mille feux. Arrive Jean-Marie, vêtu en Monsieur Loyal, ce n’est pas un fouet, mais un micro qu’il agite…

Dans chaque arbre un lion mâle, ils sont trois et évoluent ainsi, de branche en branche et soudain dans le jardin en arrive un autre, ou un seul ? mais accompagné de deux femelles. Encore trois…Cinq ou six en tout ?

Jean-Marie nous embarque… dans une voiture, il conduit très vite, direction Limoges, puis le Périgord, la Dordogne, et enfin il nous montre une salle des fêtes avec une immense paire de lunettes posée au fronton, au-dessus d’une guirlande de guinguette, allumée, et il rit !Je pense à la publicité dans Gatzby le magnifique, mais là les lunettes ne sont pas effrayantes, ce n’est pas un regard…

Ensuite toute la troupe voyage dans un petit train aux banquettes en cuir rouge, façon Chesterfield, mais très étroites, inconfortables, des sièges miniatures, on est secoués…Dalida chante « c’est fini la comédie »

Mais le spectacle n’a pas eu lieu ! Nous n’en sommes qu’aux répétitions, sous un grand chapiteau et Jean-Marie a de nouvelles idées.

François Berry porte un costume de marin, puis est habillé en moujik.

C’est un montreur d’ours, ensuite débute une valse, puis une mazurka, il fait danser les filles. Une fontaine de bière coule sous les flons flons, Marcel à l’accordéon. L’éléphant dit au rhinocéros « j’ai une trompe de brume ». Derrière le rideau on découvre de petits personnages bariolés, qui ne sont pourtant pas des enfants. Jean-Marie veut que les filles sautent et s’écroulent, comme Cécile dans son caddy, mais en partant debout sur le viaduc de l’Isle Jourdain…. c’est dangereux!

« mais non ça fonctionne, vous tomberez du bon côté ! »

Sur les échafaudages les trois techniciens, Jojo, Denis et Vincent crient : « ne courez pas sur la coursive ! » Richard s’en moque ! Aveuglés par les lumières, les comédiens et les musiciens plongent, comme dans le puits d’Alice au pays des merveilles, les notes s’envolent des instruments, les décors se télescopent, on se raccroche aux câbles, le marchand de sable passe, je me réveille…On a joué ou pas ?

Mary Kang

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