Très chaud le 17 juin pour l’atelier radeau …ah un alexandrin !Vincent, François, Guy et les autres…. ah un film de Claude Sautet !
Non, en fait la construction d’un des éléments du décor de la pièce, et pas des moindres ! L’impression de vivre un moment de la conquête d’un nouveau monde…Les hommes s’activent, leurs outils dans la ceinture, les clous dans la bouche, tous ensemble, comme une communauté de Amish, pendant que les femmes regardent et encouragent silencieusement … Et puis enfin, notre aide est une première fois requise… Il faut en effet retourner le radeau, puisque les bidons sont fixés sur les palettes….La structure est redressée, à la verticale, mais le supporte mal, le bois craque, bruit impressionnant, les traverses éclatent, certaines fixations lâchent, les bidons résonnent… Personne n’est blessé…Ensuite il faut créer une résistance, avec des cordes, confiées aux femmes tandis que les hommes, au risque d’être écrasés si nous échouons, se placent de l’autre côté, pour accueillir la descente du plateau … Mais l’opération est réussie sans accident… A nouveau les hommes travaillent avec force, une belle équipe… A nouveau ils réclament notre aide, et nous portons tous le radeau pour le mettre à l’eau, Guy mène la manœuvre, criant des ordres professionnels !Grande joie ! Le radeau flotte et ne coule pas ! Mille bravos aux constructeurs et tout particulièrement à François !Les hommes décident de tester sa maniabilité, quatre grandes perches en roseaufont l’affaire, il s’éloignent, sur la Vienne, au milieu de sa végétation envahissante et aux chants des grenouilles ! Nous les femmes restons sur le ponton…Ah ces aventuriers partis vers l’inconnu, je me sens une âme de femme de marin ! Au long cours bien sûr ! Mme Lapérouse ? Non celui là il a disparu ! Mme de La Fayette alors ! Les voilà de retour, applaudissements et gloussements pour à notre tour partir en ballade… Une bonne douzaine sur le radeau, et des photos…. ah encore un alexandrin !
Mary Kang