Joël Perrin

Création et Régie Lumière … et comédien

Né en 1958, j’ai, vers l’âge de 15 ans, rencontré le spectacle par la fréquentation assidue du théâtre qui venait d’ouvrir dans mon village à Corbeil-Essonnes.
Servant au bar et contrôlant les entrées pour me faire de l’argent de poche, j’ai côtoyé les animateurs et techniciens de cette salle. Issus en grande partie du mouvement de théâtre populaire de la région Poitou-Charentes, ils m’ont initié à ce qui est devenu plus tard mon métier.
Technicien, débutant aux éclairages, de chauffeur à régisseur général, j’ai exercé avec bonheur à peu près toutes les spécialités techniques que l’on peut rencontrer dans le spectacle.
J’ai principalement œuvré, à travers le pays, sur les créations et les tournées des compagnies que le hasard où le « réseau » (comme on dit aujourd’hui) m’a fait rencontrer.
Les citer toutes serait long et fastidieux, elle vous serait sans doute, pour beaucoup, inconnues. Cependant, j’ai eu la chance de participer, avec elles, à de nombreuses expériences théâtrales pleines d’humanités, de recherches, ayants souvent la prétention modeste de tenter, avec le public, de sortir par le haut de ces représentations. Merci aux « Fédérés », aux « Dromesko », à la « Belle Meunière », entre autres, pour ce qu’ils m’ont apportés de chaleur.
C’est en m’occupant du chapiteau du centre dramatique Poitou-Charentes que j’ai croisé le chemin de Jean-Marie et du Théâtre du Lavoir lors de la tournée « Ah Dieu ! que la Guerre est Jolie ». Retrouvant là, par hasard, l’ambiance des histoires (pour moi mythiques) de mes initiateurs. Je m’y suis glissé avec joie et participé à divers titres, là aussi, dans les originales et collectives aventures imaginées par Jean-Marie (Le théâtre ambulant Chopalovitch, Le p’tit bal perdu, l’opéra des Gueux).
C’est avec plaisir, que j’ai appris que Jean-Marie réactivait la « machine à rêve », je suis sûr que nous allons construire ensemble un déraisonnable spectacle que nous aurons, une fois de plus, le bonheur de partager avec le public.

Corbeil, le 4 mai 2017

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